Desire; pour vous servir ~

Nom: Veillehem
Prénom: Desire
Âge: 25 ans
Race: Humain
Pouvoir: Aucun. Desire ne connait que la maîtrise des armes blanches qu'il, de plus, ne souhaite pas vraiment utiliser. (+ ses poings si il n'a pas le choix)
Personnage sur l'avatar : Dan de Bloodshedera
Code du règlement : /validé/

Tout petit, Desire vivait dans la ville centrale avec ce qu'on devrait normalement appelé: ses "parents". Mais pour notre petite tête bleue, ils n'étaient rien. Une "mère" au bord du suicide et dont l’existence de son propre fils était niée et d'un "père" ivrogne religieux qui croyait dur comme fer que le Dieu Héro serait lui et lui seul, dont le lien génétique n'était même pas certain.
"Ils me détestent". "Je les déteste". "Je déteste tout!".
Les mêmes mots se répétaient encore et encore dans la tête de l'enfant. Chaque jour. Chaque nuit. Qu'importe ce qu'il faisait, où il était. Son monde était gris, il n'y avait aucune couleur. Aucune lumière.
En Grandissant dans cet environnement des moins favorables, Desire avait développé une attitude agressive, violente, brutale, souvent sans aucune raison. Lui même était parfois surpris de se retrouver les poings en sangs, recouvert de blessures et avec un enfant avec les dents cassées qui pleurait devant lui. Les propres larmes de Desire se mettaient parfois à couler, il commençait à maudire sa propre existence. Il n'apportait que des problèmes à la maison, cumulant ainsi punitions et corrections.
Pourtant, ses notes n'étaient pas catastrophiques, il n'était pas non plus un génie mais le petit se débrouillait plutôt bien. C'était la seule chose qu'il voulait réussir afin de pouvoir vite quitter le "nid familial". Sa scolarité, outre les nombreux avertissements sur le comportement et son côté solitaire lors des activités de groupes ou des récréations, se déroulait plutôt bien.
Dés qu'il eu 10 ans, Desire fit face à la mort de sa "mère".
"Elle s'est suicidé. "Elle a eu un accident". "C'est ton père qui l'a frappé!". "Une créature l'a attaquée". "Elle a été puni par un Dieu" qu'on lui disait. Bof, c'est pas comme si c'était important. Il s'en moquait. Il était content. Une en moins. Monstrueux ? Lui ? Non. Juste réaliste et, surtout, borné.
L'homme qui s'occupait de lui tomba alors en dépression. Était-ce à cause de la mort de la femme qu'il "aimait"? Peut être. Et Desire s'en moquait. Il continuait de sortir comme il l'avait toujours fait. "Si il pouvait vite crever lui aussi !" pensait le jeune garçon. Dehors, il pleuvait, personne n'était dans les rues. Desire était seul, comme toujours. Une balançoire dansait au loin au rythme du vent, il s'y installa et se balança, encore et encore. La nuit tomba, Desire s'arrêta. Cette solitude commençait à lui peser. Son cœur se resserrait, il se savait seul. Il posa sa tête entre ses mains et quelques larmes commencèrent à couler. Une main se posa alors sur son épaule. Il tourne le visage, surpris, et voit alors une femme. Plutôt âgée.
"Tu es perdue mon enfant ? Allons, ne pleures pas..."
De ses deux bras, elle essuya les larmes chaudes du garçon et, à l'aide de son châle, le protégea de la pluie. Sans même réfléchir, Desire suivit la dame jusqu'à son studio qui était situé juste au dessous de sa petite boutique, qui semblait plus être un atelier de couture.
Ils firent plus ample connaissance. Elle se prénommait Gabrielle. Fasciné par la douceur de la vieille femme, Desire lui rendait souvent visite. Sans même que son Père ne soit au courant, il n'y faisait même pas attention.
Lors d'un simple après midi, le petit garçon, désormais âgé de 11 ans, remarqua une grosse trace rouge sur le cou de Gabrielle. Sans gêne, il la questionna.
"Ça ? C'est ma mère qui me l'a fait quand j’étais encore jeune." répondit la vieille femme.
"Pourquoi ?" demanda alors le petit garçon.
"Je ne pouvais malheureusement pas avoir d'enfant et me marier" continua t-elle 
"Mais ce n'est pas une raison !"
"Je sais. Mais je ne pouvais rien y faire."
"Tu la déteste?"
"Non."
"Pourquoi ? Elle t'a fait mal !"
"Est ce réellement une raison pour la détester. Je ne peux pas haïr quelqu'un qui m'a aussi faiblement blessé ? Mon enfant. La haine est sentiment très fort qui n'engendre rien d'autre que encore de la haine. C'est mal. Haïr est mal. Ne pas apprécier est autre chose. Mais tous ses sentiments sont humains et tu ne peux pas les réfréner mais tu peux les contrôler !....Oh..."
Elle lâcha alors un petit rire. La voilà qui était partie dans une explication farfelue et complètement dénuée de sens. Et pourtant, pour Desire, ce simple discours pénétra son cœur. Lui qui se plaignait d'un simple manque d'attention alors qu'elle, qui a surement vécu pire, ne se plaignait pas, ne pleurait, ne détestait pas. Elle vivait. Elle était belle. Elle rayonnait.
Quelque chose de chaud coula sur ses joues. Des larmes. Le voila qui pleurait encore. Gabrielle le consola alors, embarrassé d'avoir fait pleurer un si beau garçon.
Après cette discussion, Desire se retrouva à habité chez cette femme. Son père lui avait légué la garde de l'enfant. Le petit n'avait nullement compris le pourquoi du comment, étant encore trop jeune. Il avait juste entendu une discussion comme quoi "Ce gosse n'est qu'un fardeau pour le Dieu que je suis!". Mais il allait vivre chez cette dame qu'il aimait tant et le reste lui importait peu. C'est alors que le petit put assouvir sa passion pour l'art. Gabrielle avait tout; pinceaux, instruments de musique...un atelier rempli de merveilles. Cela lui permis d'apaiser cette violence, il arrêta de frapper pour tout et pour rien et décida même d'aider ceux qui était dans le besoin.
Gabrielle le laissa également choisir lui-même sa voie; celle d'un artiste. Il était heureux, il vivait heureux. Il réussi à se faire des amis et eut même quelques amourettes. Il n'avait plus aucune nouvelle de son père, la maison avait été vendue et ce denier était porté disparu.

Agée alors de 18 ans, Desire fit de nouvelle fois face à la mort de quelqu'un ; Gabrielle. Elle eu le droit à un enterrement des plus honorables. Et cette fois-ci; le petit garçon devenu adulte pleura.
Lorsque tout le monde quitta le cimetière, Desire adressa ses quelques mots :

"Merci, maman."

Après ça, le jeune homme continua son art, vendant ses œuvres et montrant ses talents. Devenu altruiste, bon et bienveillant, Desire pouvait se montrer digne de cette femme qui l'avait sauvé.