Histoire

« T’en veux une? » Antonio lui tendit un paquet de cigarettes. Accroupi au côté de sa porte d’appartement, la fumée de cigarette de son voisin envahissant ses narines, Fenrir repoussa simplement la boîte doucement.

« Je fume pas. »

Antonio renifla avec dégoût. « Tsk. Avec la vie qu’on a, à quoi ça sert de protéger tes poumons? On est déjà chanceux d’avoir survécu être des orphelins de la rue jusqu’à 28 ans, on va probablement crever dans un an ou deux. »

En bas de leur balcon, deux jeunes garçons habillés en haillons s’enfuyaient du balai du vendeur de pain qu’ils avaient essayé de voler. Ils avaient environ 12 ans, l’âge que Fenrir avait lorsqu’il a rencontré Antonio. Ils n’ont jamais été amis, mais ils avaient un certain respect l’un envers l’autre que les gens vivant dans les rues de North Civitatem possédaient entre eux.

« Tsk, » Antonio renifla encore, écrasant sa cigarette sous son soulier troué, « Tu m’as pas dis que t’avais un rendez-vous avec la sorcière. J’criss mon camp, rien d’bon vient d’cette vipère. »

« Mh. » Fenrir répondit simplement, surveillant l’approche de la sorcière des rues alors qu’Antonio retourna dans son appartement.

Rosalie monta les marches puis s’arrêta devant Fenrir, ses deux gardes du corps derrière elle. Un sourire satisfait caressa ses lèvres lorsqu’elle vit son regard indifférent.

« Fenrir. J’ai entendu dire que tu n’avais pas assez d’argent pour payer ton appartement aujourd’hui. »

Ils se regardèrent en silence un moment. Fenrir se leva, il faisait au moins une tête de plus qu’elle, mais même sans ses gardes du corps, elle était celle avec l’avantage dans cette situation. Elle croisa ses bras sous ses seins gigantesques pour accentuer son décolleté. « Je pense pouvoir t’aider dans ton problème d’argent, pour un prix, bien sûr. »

Elle avait déjà un sourire victorieux au visage.

Fenrir se tourna et ouvrit la porte de son appartement et elle suivit derrière, les deux gardes du corps se plaçant des deux côtés de la porte.

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La flame du briquet illumina faiblement l’appartement pendant un instant, le temps que la cigarette s’allume, puis la pièce (l’appartement était ridiculement petit) retomba dans la noirceur. Cette fois, avec la fumée de cigarette imprégnant la pièce, se mélangeant avec l’odeur de sueur et de sexe.

Rosalie inspira la fumée un moment, avant de la relâcher élégamment, un sourire satisfait à ses lèvres. « Un petit oiseau m’a dit que trouver un travail était de plus en plus difficile pour toi, Fenry. » Elle n’eut aucune réponse, mais Rosalie préférait le son de sa voix de toute façon. « Alexandre veut vraiment pas que tu puisses payer ce mois-ci, huh?

« Te souviens-tu la première fois qu’on s’est rencontré, Fenry? Tu avais… Quoi? 20, 21 ans? »

« 18. »

« Ah! 10 ans passent vraiment vite, non? Je me souviens, tu étais si désespéré et me suppliais de t’aider avec tes dettes… Tu te souviens de ce que je t’ai dit, Fenry? »

« Si j’acceptais de devenir ton esclave personnel, tu le ferais. »

« Mmmmh~… Exactement. » Rosalie lui prit le menton et le força à la regarder. « J’ai l’habitude de seulement donner mes offres une fois. Si tu refuses mes offres, tu les perds pour toujours. Mais pour toi, Fenry… Je fais une exception. Alors qu’en dis-tu? Deviens mon esclave personnel et je rembourserai ta dette. Toutes ces années, où tu as dû travailler quatre jobs différentes par jours sept jours sur sept, pour à peine réussir à payer ton versement chaque mois… Tu pourras oublier tout ça, tu n’auras plus jamais à faire ça. »

Fenrir délogea son menton et regarda le mur en silence. Rosalie se fâcha en voyant son refus. Elle le gifla et lui cria dessus : « Tu penses vraiment que tu as pas besoin d’aide?? Alexandre s’est mis à menacer les travailleurs de ne pas t’engager, Fenrir! Tu sais ce que ça veut dire! Tsk! Très bien alors, fais comme tu veux, imbécile! » Elle se leva et s’habilla. « Tu ne veux pas de mon argent? Eh bien, tu n’as pas besoin que je te paye, n’est-ce pas? Bonne journée, Fenrir. » Elle finit sarcastiquement, en lui lançant un dernier sourire malveillant avant de quitter en claquant la porte. »

La fumée de cigarette flottait partout dans l’appartement.

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Le garde souffla la fumée de sa cigarette sur le visage de Fenrir.

« Le boss est occupé. Fuck off et reviens plus tard. »

Fenrir hocha la tête et se dirigea vers un vendeur de pain. Il s’en paya un avant de retourner vers le bâtiment. Il s’accroupit sur le côté et commença à manger en silence. Les gardes le laissèrent, sachant qu’il avait un rendez-vous avec le boss.

« Oh… Bonjour…? » Une petite voix féminine l’aurait fait sursauter s’il n’était pas si indifférent aujourd’hui. Il tourna sa tête vers la gauche et baissa les yeux. Une petite fenêtre avec des barreaux était camouflée par de hautes herbes. La femme derrière la voix portait la robe qu’Alexandre donnait à ses prostitués/esclaves. La femme lui sourit timidement, « Vous n’êtes pas un garde n’est-ce pas…? Est-ce que… Est-ce qu’Alexandre vous a…? »

« Mh. »

« Ah, je vois… Oh, je ne peux voir votre visage, pourriez-vous vous pencher, si ce n’est pas trop de problème? » Elle était polie, mais également trop curieuse. Probablement une nouvelle alors, elle semblait jeune. Fenrir se pencha un peu, ce qui lui permit également de voir la jeune femme aux pommettes hautes, aux longs cheveux bruns et aux yeux bleus. Cela permit également à celle-ci de voir qu’il avait un pain dans les mains. « Oh… Je m’appelle Samantha. J’ai 20 ans… Et vous? »

« … Fenrir. 28. »

« Enchantée, Fenrir! Ça fait du bien de parler à quelqu’un qui n’est pas… Eh bien… Un client ou… Un homme d’Alexandre… » Elle n’eut pas de réponse. Fenrir observait le ciel. « Je n’ai pas réussi à rembourser ma dette le mois dernier! » Elle commença avec un enthousiasme qui indiquait qu’elle essayait de se débarrasser du silence malaisant qui les entourait. « Alors… Eh bien… Il a fait de moi une… P-Prostituée… Je n’aurais jamais… J-Jamais dû… Je regrette tellement d’avoir accepter de paquet suspicieux et l’argent qui venait avec!! Mais j’avais 14 ans… J-J’avais 14 ans et je v-vivait dans les rues… J’étais désespérée et j’avais f-faim et c’était tellement d’argent!! » Plus elle parlait, plus elle se rendait misérable. Elle finit son histoire en pleure.

Ce n’était pas une nouvelle histoire.

« Mh. Moi aussi. »

Elle cessa ses pleure et leva la tête, surprise. « … Vous aussi? »

« J’ai pris la job. »

« Vous aussi… Et la police est arrivée? … Je veux dire, la ‘’police’’ est arrivée? »

« Yeah. »

« Et pour les faire taire… »

« J’ai emprunté à Alexandre. »

« Oh… » Elle semblait surprise. Elle ne devait pas avoir réalisé que c’était un piège utilisé et réutilisé par Alexandre. Le ventre de la jeune femme gargouilla et elle rougit. « Oh! Hum… Je… Eh bien… J’ai… Vous voyez… Eumh… » Laissant tomber un soupire, Fenrir laissa tomber son pain entre les barreaux de la cellule de Samantha. Elle l’attrapa, agréablement surprise, mais hésitante à l’accepter. « Oh, mais… C’est votre pain… »

« J’ai pas vraiment faim de toute façon. » Fenrir jeta un œil vers le garde qui s’approchait de lui et lui faisait signe de s’approcher. Il se leva et se dirigea vers lui en silence.

« Oh, hum! Merci! Merci beaucoup! »

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« Je suis un homme raisonnable, Fenrir. Je te laisse même payer ta dette par petit versement chaque mois. C’est pas tous les usuriers qui sont aussi généreux que moi. Mais malgré tout, t’es pas foutu de payer ce mois-ci, ni le mois dernier, ni le précédent. Antonio avait le même montant à payer et il l’a fait, lui. » Alexandre prit une bouffée de sa cigarette puis soupira. « Et tu avais presque terminé de rembourser ta dette en plus de ça… C’est vraiment… Trop dommage. » Alexandre finit en souriant, satisfait. Il observa Fenrir en silence un moment. « Ça fait combien d’années que tu me dois de l’argent Fenrir? 8? 9? »

« 13. »

« Aaaah, oui… Je m’en rappelle maintenant… Je t’ai prêté de l’argent la première fois quand tu avais 15 ans, n’est-ce pas? Si je me rappelle bien, tu as été attrapé par les policiers alors que tu délivrais un paquet rempli de drogue, n’est-ce pas? Ah là là… Tu étais un vrai délinquant, huh? Je me rappelle également que tu as presque remboursé ta dette plusieurs fois, mais… Des accidents arrivaient et il fallait que tu m’empruntes encore plus d’argent. Tu as même mis ton appartement en feu une fois! Tu es vraiment un garçon maladroit, huh? » Le manque de réponse de Fenrir finit par ennuyer Alexandre qui continua sur un ton désintéressé. « De toute façon tu n’as plus à t’inquiéter de ta dette, maintenant. J’ai fait un nouvel ami récemment et ses hommes ont montré un certain intérêt envers toi, vois-tu? Il m’a promis une excellente somme qui remboursera ta dette pour sûr, n’est-ce pas simplement merveilleux? » Fenrir ne répondit toujours pas et Alexandre perdit patience. Son ton se durcit, « Réponds-moi. »

« Merci, Alexandre. »

Le sourire satisfait réapparut sur le visage d’Alexandre. « Il est à vous, messieurs. »

Les quatre hommes derrière Alexandre s’avancèrent avec excitation et trainèrent Fenrir dans le sous-sol par les bras.

La fumée autour du visage d’Alexandre alors qu’il fumait et riait fut la dernière chose que Fenrir vit avant que la porte se ferme.

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Ils passèrent devant les cellules des prostitués. Fenrir aperçut le regard de Samantha qui devint horrifiée dès qu’elle le reconnut. Il fut entrainé derrière une porte au bout du couloir et on le jeta au milieu de la pièce dès que la porte fut fermée à clé.

Il faisait terriblement noir. Mais lorsque ses yeux s’ajustèrent, Fenrir ne voyait presque rien.

Des briquets s’allumèrent alors que trois des hommes s’allumèrent une cigarette. La fumée fut bientôt la seule chose que l’on pouvait sentir dans la pièce fermée. Le dernier homme s’approcha de Fenrir et s’accroupit devant son visage. « Yo~, tu t’rappelles de moi, suga’? Non? Humpf! Ça m’étonne même pas, des gars comme toi se penses au-dessus de tout le monde, huh? Tu t’criss de tout ce qui est autour de toi, essais même pas de le cacher. Tu as rendu ça très clair la dernière fois que j’ai essayé de te parler, ça fait quoi…? Trois mois? Huh. Le temps passe vite, huh? Mais au final… » L’homme lui offrit un sourire malicieux et lui pogna le menton avec une telle force que ça allait laisser des marques. « Au final, j’vais quand même avoir ton cul pour moi, et j’ai même apporté mes chums. Y disent que les silencieux sont des vraies putes après tout. On va faire sûre que tu sois totalement satisfait quand on aura fini avec toi, suga’. »

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On le frappa.

Encore.

Et encore.

Et encore.

Il était désorienté, sa tête faisait mal.

Le contraste du sol froid et des corps chauds de ses agresseurs était désagréable…

La première pénétration le fit hurler.

Il faisait noir.

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Il était épuisé.

Ow.

On lui avait injecté quelque chose.

Oh. Ça allait pas arrêter bientôt.

Il n’avait pas de pause, lorsque l’un finit c’était le tour de l’autre…

… Il faisait vraiment noir…

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Il ne pouvait plus respirer.

On lui enfonçait quelque chose dans la gorge?

On l’étouffait?

Les deux?

Les coups de pelvis devenaient de plus en plus violents.

Il ne pouvait plus penser.

Aaah… Ses hanches lui faisaient vraiment mal………






Il faisait de plus en plus noir…

~~~~

Combien de temps avait passé…?

Était-ce important, au point où il en était…?

Il avait des spots noirs partout dans sa vision lorsqu’il essayait d’ouvrir les yeux.

On ne le touchait plus.

Ou le touchait-on?

Ah… Il ne pouvait-il plus rien sentir le toucher…

Ou il ressentit trop?

Était-il surstimulé?

Les drogues… Elles lui donnaient l’impression que sa tête allait exploser…

Ou qu’elle avait explosé…?

Y avait-il des voix autour de lui...?

Il ne savait pas… Il semblait avoir perdu ses cinq sens…

Il pouvait de moins en moins de penser…

Oh… La noirceur l’envahit…

Hmm… Alors il n’y avait pas de lumière au bout du tunnel…

C’était pas grave.

Les ténèbres étaient plus accueillantes de toute façon…

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…

Il flottait?

Il faisait noir…

Ou est-ce que ses yeux étaient fermés?

…

Au final, était-ce important? Il était mort, n’est-ce pas?

Ah…

Une présence…

«Mon cher enfant, tu es tombé si rapidement dans les ténèbres, tu ne voyais pas le la fin du tunnel. Mais n'aie crainte, la vie te donne une seconde chance, une seconde chance de vivre comme tu le voulais. Je vais t'accorder cela. Et si cela te plaît, tu pourrais aussi aider nos chers humains à sortir de cet enfer aussi. Tu es libre maintenant~.»

Cette voix… Cette promesse… Il en avait entendu parlé…

Une seconde chance?

…

Oui.

Si on lui offrait, qui était-il pour dire non?

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Ses pieds se posèrent au sol. La pièce sentait encore la fumée, la sueur et le sexe. Ses yeux roses se posèrent indifféremment sur son cadavre.

Un sourire apparu sur ses lèvres.

Il pouvait les sentir.

Les ténèbres, répondant à son appel.

Les hommes ne devaient pas être bien loin. Fenrir s’étira, craquant son cou et ses articulations, plaça ses mains dans ses poches puis passa au travers de la porte.

Il marcha devant les prison des esclaves, détendu, avant de s’arrêter lorsqu’une voix lui demanda.

« A-Attendez, hum…! » Samantha tenta de dire son nom, mais il ne lui avait jamais donné. Elle s’agrippait désespérément aux barreaux de sa prison. « H-Hum…! S’il-vous-plaît… »

« Fenrir. »

« A-ah! Monsieur Fenrir! Vous êtes… Vous êtes libres…? Pouvez-vous… Pouvez-vous nous aider? S’il vous plait, libérez-nous comme vous! Personne ne veut continuer à souffrir ici vous… Vous comprenez n’est-ce pas? Vous pouvez nous aider…? »

Fenrir la regarda en silence et elle fit de son mieux pour ne pas pleurer, mais l’espoir et le désespoir brillaient dans ses yeux. Finalement, il lui offrit un petit sourire.

« Ouais… Je peux vous libérer comme je l’ai été. »

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C’est les hurlements de douleurs des prostitués qui firent rebrousser chemin les quatre agresseurs de Fenrir. Et juste comme ça, ils se présentèrent sur un plateau d’argent à lui.

Leur cadavre rejoint ceux des prostitués très rapidement.

Fenrir marcha sur eux pour se rendre aux escaliers qui le mèneront vers Alexandre.

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Partout dans le bâtiment, les cadavres tombaient. Ceux qui essayaient de se défendre, ceux qui essayaient de s’enfuir et ceux qui n’avaient même pas le temps de réaliser ce qui se passait, personne n’était épargné. Les ténèbres étaient partout et aussi vicieux qu’un serpent. Elles s’enroulaient autour de leurs victimes et ne les lâchaient plus jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de lumière dans leurs yeux. Elles attaquaient d’un coup et perçaient les pauvres âmes avant qu’ils réalisent le danger derrière eux.

Et elles obéissaient Fenrir.

Lorsqu’il arriva devant Alexandre, l’usurier ne tenta même pas de se défendre ou de le convaincre d’arrêter. Fenrir ne dit rien non plus. Ils échangèrent un regard, puis la tête d’Alexandre roula, les ténèbres engloutissant son corps.

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Le ciel du crépuscule est magnifique.

C’était la pensée qui entra l’esprit de Fenrir lorsqu’il sortit hors du bâtiment.

« Fenrir. »

La sorcière était là, bien sûr. Elle était toujours la première à savoir ce qui se passait et où. Elle devait être curieuse de l’origine des cris provenant du bâtiment. Rosalie semblait surprise de le voir, avant de lui offrir un sourire confiant.

Hmm… Elle ne semblait pas vraiment comprendre ce qui se passait.

« Fenry! Regarde-toi, tu es devenu un esprit! » Ses gardes du corps étaient derrière elle, comme d’habitude. Fenrir s’approcha d’elle. « Tu n’es plus un simple rat de rue avec tes nouveaux pouvoirs… Félicitation. Tu sais… On pourrait très bien devenir une équipe encore plus puissante si— » Elle s’interrompit alors que Fenrir lui vola la cigarette qu’elle avait en main. Elle leva les yeux et l’observa, incertaine et silencieuse.

Fenrir haussa un sourcil après un moment et sourit malicieusement. Il lui agrippa vicieusement le menton de son autre main et alors que les gardes tentèrent de l’arrêta, il laissa les ténèbres se débarrasser d’eux.

« C’est rare de te voir sans voix, honey. Tu voulais pas me proposer un pacte…? Vas-y. Continue. »

Clairement, Rosalie savait qu’elle était en danger puisqu’elle agrippa le poignet de Fenrir et tenta de le faire la lâcher. Mais à la place, il leva la cigarette et l’écrasa dans l’œil gauche de la sorcière.

Ses hurlements glacèrent le sang des sans-abris caché dans les ombres.

Fenrir souleva la sorcière d’une main et laissa les ténèbres l’engloutir. Lorsqu’il la lâcha, elle tomba au sol inerte, le cou cassé.

Le soleil tombait et la ville avait pris une teinte rouge et orange. Fenrir se pencha et fouilla les poches d’un des gardes du corps pour récupérer son paquet de cigarettes et son briquet.

Il prit une cigarette et l’alluma avec le briquet.

Il inspira… puis expira la fumée.

Aujourd’hui, c’était vraiment une belle journée.